Littérature

The Kill Order, James Dashner

Il s'agit de la préquelle de L’Épreuve, et comme elle n'est pas encore sortit en français, vous voilà obligé de la lire en anglais ! (plus sérieusement, si vous n'osez pas, de peur de ne rien comprendre, ne vous inquiétez pas c'est facile)

Je ne peux pas malheureusement pas vous donnez de résumé, au risque de spoiler tous ceux qui n'ont pas terminé le cycle principal...

Cette préquelle m'a paru extrêmement gore, quand L’Épreuve, sans être un magnifique conte joyeux bucolique, était accessible même pour les plus sensibles. Je ne sais pas si les traducteurs ont tenus à préserver nos petites âmes où si Dashner a décidé de se lâcher totalement pour cette préquelle, mais le rendu est quand même assez drôle. Une fois la dernière page du roman tournée : "QUOI ???? C'est fini ??? Mais...mais....pourquoooaaaa????". Et en fait j'ai réalisé que j'avais dévoré le dernier tome avec la perspective que ça ne serait pas totalement fini, puisque la préquelle était déjà annoncée. Mais maintenant tout va mieux, puisqu'en 2016 sortira une deuxième préquelle !

Allez ! Petit extrait gratuit !
"She didn't seem to notice the two strangers until after she'd yelled for a few good seconds, and then she only gave them a disapproving look. "We're not crazy in this home," she said, her face suddenly red with anger. "Not yet, anyway. No need to take my kids. They're the only things keeping the monsters away." There was vacancy in her eyes that chilled Mark to the bone. Alec was visibly annoyed. "Look, lady, we don't care about your kids and we're certainly not here to cart them off. All we want to do is have a quick look in your home, make sure our friends aren't in there.
"Friends?" the woman repeated. "The monsters are your friends? The ones that want to eat my children?"


OrangeSanguine.




























L’Épreuve, James Dashner


Depuis l'adaptation de Wes Ball, Le Labyrinthe, on connaît tous la trilogie de Dashner. MAIS, si cette adaptation est assez fidèle à l’œuvre d'origine, elle est tout de même assez décevante...

Quand Thomas reprend connaissance, sa mémoire est vide, seul son nom lui est familier... Il se retrouve entouré d'adolescents dans un lieu étrange, à l'ombre de murs infranchissables. Quatre portes gigantesques, qui se referment le soir, ouvrent sur un labyrinthe peuplé de monstres d'acier. Chaque nuit, le plan en est modifié.
Thomas comprend qu'une terrible épreuve les attend tous. Comment s'échapper par le labyrinthe maudit sans risquer sa vie ? Si seulement il parvenait à exhumer les sombres secrets enfouis au plus profond de sa mémoire...

Cette trilogie est tout simplement géniale ! De retournements en retournements, Dashner nous tient en haleine tout du long. Des moments de pur tension, d'incompréhension, d'horreur et de désespoir, ces livres dont encore mieux (oui, j'ose le dire) que Hunger Games de Suzanne Collins ! Si vous aimez la science fiction, les livres dans la veine de Hunger Games ou Divergente mais que vous en avez marre des narrateurs féminins allez-y ! Si vous avez aimé le film, allez-y ! Si au contraire le film vous a déçut, allez-y ! Et souvenez-vous : WICKED is good... (et non pas Wickède est bon !).


OrangeSanguine.










 






Le Double, Fiodor Dostoïevski

"L'inconnu était assis devant lui, en manteau et chapeau lui aussi, sur son propre lit, souriant légèrement, et, clignant un peu des yeux, il le saluait amicalement de la tête. M. Goliadkine voulut crier mais ne put...et il se laissa tomber sur une chaise presque évanouit d'épouvante. Et à vrai dire il y avait de quoi. M. Goliadkine avait tout à fait reconnu son nocturne compagnon. Son nocturne compagnon n'était autre que lui-même... M. Goldiakine lui-même, un autre M. Goliadkine, mais tout à fait identique à lui-même...en un mot, ce qui s'appelle son double sous tous les rapports..."

ATTENTION! Ce livre est réservé aux très très bons lecteurs d'un minimum de 15 ans (je dis ça pour vous : ce livre est une véritable prise de choux). Ce roman est d'une telle complexité que, plusieurs fois, je me suis demandée si je n'avais pas sauté une ou deux pages (voire tout un chapitre), s'il n'y avait un tome précédent ou si je n'étais pas totalement stupide. Il s'avère en fait que le style d'écriture de Dostoïevski est très particulier et que le personnage, M. Goldiakine, qui est parfois le narrateur, s'emmêle lui-même dans ses phrases. Cependant, après recherches et explications, ce livre m'apparaît comme absolument génial. Le sujet, la façon de le traiter, TOUT est fantastique et relève du génie. Je ne l'ai pas encore relu, maintenant que j'ai compris la fin, mais ça ne saurait tarder (enfin tout est relatif). Je vous conseille ce roman si vous aimez le fantastique ou tout simplement avoir des nœuds au cerveau.


OrangeSanguine.











Shining, Stephen King

A-t-on besoin de présenter le roman le plus connu de Stephen King, devenu culte grâce qu film éponyme de Stanley Kubrik ? Dans le doute, voilà un bref résumé :

Jack Torrance, ancien alcoolique, est engagé en tant que gardien de l'Overlook, un hôtel de luxe situé près de la station Sidewinter, dans le Colorado. Jack devra passer près de cinq mois dans cet hôtel bloqué par la neige, avec, pour seule compagnie, sa femme Winifred et leur jeune fils, Danny. Mais l'hôtel  semble abriter de nombreux fantômes, qui s'intéressent de très près aux pouvoirs psychiques de Danny. Ce qui devait être un moyen de renforcer les liens familiaux se transformera peu à peu en cauchemar traumatisant dont les Torrance ne sortiront pas intacts.

Avant toute chose, ce livre est clairement déconseillé aux âmes sensibles et aux moins de 14 ans, de même que le film. Dans ce roman, Stephen King nous fait entrer dans la tête de tous les personnages, nous les rendant tous attachants. Bien plus que l'horreur qu'inspirent les résidents clandestins de l'Overlook, la fin du livre est dominée par la pitié que l'on ressent pour Jack. Sans longueur, avec beaucoup de suspense, je recommande vivement Shining à ceux qui aiment avoir peur. La crainte, mais aussi la curiosité de ce qui se trouve dans la chambre 217 ou dans le terrain de jeux vous hantera pour toujours...


OrangeSanguine.

















Seuls au Monde, Emmy Laybourne

Cette trilogie d’Emmy Laybourne n’a aucun rapport avec le film du même nom réalisé par Robert Zemenckis, dont j’avoue, je ne sais strictement rien… Mais comme tu dois le savoir, nous ne nous trouvons pas dans l’onglet ‘‘cinéma’’ et par conséquent, je me dois de parler du roman, donc… Allons-y gaiement !

Dans cet incroyable roman de science-fiction, le récit est basé sur les écrits quotidiens de l’un des protagonistes : Dean Grieder, 16 ans, alias ‘‘Bouffe-papiers’’ et de son jeune frère, Alex Grieder. Ils sont respectivement lycéen et collégien, et comme tous les élèves de Monument, Colorado, ils prennent le bus le matin pour rejoindre l’école. Alors qu’ils roulent, la fin du monde s’engage et des grêlons de la taille d’une balle de tennis s’abattent aux alentours, trouant le plafond du véhicule et tuant plusieurs passagers, ainsi que le conducteur. Par chance, les rescapés parviennent à se mettre à l’abri dans un centre commercial, où ils devront survivre, prenant garde aux criminels errants, aux produits chimiques mortels que la grêle a libéré, à la faim, aux opérations militaires dévastatrices et à toutes les sortes de danger auxquels ils sont exposés.
Ils sont quatorze survivants, allant de 6 à 17 ans et ils sont seuls au monde…

La seule chose que j'ai pu dire quand j'ai rabattu la quatrième de couverture du tome trois sur l'histoire que je venais de terminer c'était : "Wow ! C'est fini !", et en fait, c'était plus une plainte qu'un cri de victoire...
Je me suis reconnue en Dean, ce pauvre garçon paumé, qui même pendant le fin du monde, continue à calculer le niveau de "coolitude" des autres réfugiés, leur manière de s'habiller, de penser et d'aimer... Il admire et envie Jake, le capitaine de l'équipe de football US, aimé de tous pour qui aucun sujet n'est tabou, qui peut boire sans que ce soit mal perçu... Et Dean, qui est un isolé noircit ses pages de mots d'incompris.
C'est une démonstration intéressante qui prouve que n'importe où et n'importe quand, même durant l'apocalypse, on continue à se soucier de l'image que l'on donne aux autres.


SeaweedBrain.











CHERUB, Robert Muchamore

Si tu es un lecteur acharné, tu ne peux pas ne pas connaître CHERUB, dont l'auteur est Robert Muchamore, aussi connu pour avoir écrit la série intitulée Henderson's boys. CHERUB, dont le premier tome est paru en France en 2007 est aujourd'hui composé de 16 tomes adaptés dans notre langue (cette fois-ci, je vous l'accorde, la version française est géniale).

Nos personnages principaux sont nombreux, mais je vais tâcher de débuter par le commencement...

James Choke habitait à Londres, avec sa jeune demi-soeur, Lauren, ainsi que leur mère, receleuse, jusqu'à ce malheureux accident qui les fit orphelins. Séparé de Lauren et envoyé dans un orphelinat, James sombre peu à peu dans la délinquance.
Un jour, alors que son cas semble désespéré, James se réveille dans un tout autre endroit, où il est contraint de porter un t-shirt orange barré d'une inscription : CHERUB, puis de passer d'étranges tests physiques et scolaires. On lui annonce alors qu'il est reçu, et qu'il fait désormais parti d'une des branches du MI6, où l'on forme des enfants de 12 à 17 ans à devenir des agents secrets efficaces avant de les envoyer mener des missions périlleuses à l'autre bout du monde. Mais pour accéder au rang d'agent opérationnel, il faut terminer le programme d'entraînement initial, redouté par tous les résidents du campus. Cela durera précisément 100 jours, 100 jours en enfer.


 SeaweedBrain.
















Percy Jackson, Rick Rirodan

Ce bestseller international, dont les deux premiers tomes ont été adaptés à l'écran est l'un des romans les plus vendus dans le monde. La série, composée de cinq tomes n'est en fait que le premier volet d'une longue histoire (voir Les Héros de l'Olympe et les Chroniques de Kane). Malgré le style de la version française qui laisse parfois à désirer, on ne peut s'empêcher de poursuivre la lecture car l'Univers mythologique que l'auteur s'est approprié est simplement fantastique. Non, incroyable. Tout compte fait, le mot juste est "époustouflant". Si la plupart des personnages qui y figurent est empruntée aux croyances et aux livres anciens, R. R. parvient à en faire un monde unique et personnel.

Dans le premier volet de la saga, le narrateur et protagoniste, Percy Jackson découvre peu à peu les origines de son père, qui font de lui un puissant demi-dieu.
Dans chaque tome, Percy et ses amis doivent mener une quête à bien pour sauver le monde, tout en luttant continuellement contre cet ennemi invincible qui tente de s'extraire des confins du Tartare pour défier les Olympiens.
Les personnages sont, certes nombreux, mais aussi très attachants. Chaque lecteur a son propre point de vue et son/ses préféré(s) → Pour ma part, je craque littéralement pour Percy et Nico di Angelo ; mais quel que soit le mortel dont on parle (c'est beaucoup moins vrai pour les dieux ou les immortels en général), on ne peut pas le haïr, même malgré des actes qu'on qualifierait d'impardonnables, comme par exemple… Ah ah ! Tu as cru que j'allais te spoiler la fin pour te dispenser de les lire ? Game over !

Persée Jackson, surnommé Percy par ses amis et proches, douze ans, est un adolescent à problèmes. Après une année dans un établissement scolaire duquel il s'est fait renvoyé, Percy part en vacances, et c'est alors qu'un minotaure attaque sa mère et lui. Rejoint par son ami Grover, il se réfugie dans une colonie où il découvre qu'il est le fils de Poséidon, dieu des Mers et des Océans, et que Zeus, son oncle, l'accuse d'avoir volé son éclair primitif.
Percy se voir alors confié une quête pour récupérer l'éclair. Accompagné par Grover et sa nouvelle amie Annabeth, il se dirigent vers les Enfers, là où selon toute vraisemblance, l'éclair est caché. Mais de nombreuses aventures les attendent. Ils affronteront des monstres, rencontreront des Dieux et devront faire face à de nombreux imprévus.

N'importe qui ayant des oreilles a déjà entendu parler de l'adaptation au cinéma par Chris Columbus, qui est selon moi la plus grande erreur humaine depuis l'invention de la jelly (désolée à nos amis anglais, mais franchement, ce truc gélatineux, c'est vraiment dégueu !). Certes, Logan Lerman est beau, mais il n'a rien à voir avec la description physique qui nous est faite dans le bouquin ! Quand on regarde le 2 (La mer des monstres), on voit clairement que le but était de mettre le plus d'effets spéciaux possible, et des explosions, et des monstres ! Oh oui ! Et du feu, aussi, beaucoup de feu !
Nan, mais sérieux, les gars, c'est inadmissible ! On en a mis en prison pour moins que ça, alors arrêtez vos délires de pyromanes sadiques et sortez-nous un 3 digne du roman ! Après tout, vous êtes payés pour ça...

Maintenant que tu es prêt(e) psychologiquement, tu vas pouvoir entrer dans l'univers du Lightning Thief… Un instant ! Avant d'ouvrir ce livre, tu dois enfiler ton armure et préparer ton stylo-bille de combat, car l'ichor et le sang vont gicler !


SeaweedBrain.

PS : Ceux qui le liront comprendront alors l'origine de mon surnom... Enfin, ceux qui choisiront la version originale et seront assez malin pour faire le rapprochement.










La Maison de Soie, Anthony Horowitz

Un an après la mort de Sherlock Holmes, le docteur Watson entreprend de consigner l'une des enquêtes les plus noires qu'il a menées avec le célèbre détective...

Londres, novembre 1890. Edmund Carstairs, marchand d'art, craint pour sa vie. Faute de preuves, Holmes ne peut qu'attendre. Le lendemain, ce n'est pourtant pas d'un meurtre, mais d'un vol dont Carstairs est la victime. Holmes l'avait prévu. Ce qu'il ne pouvait imaginer, en revanche, c'est qu'en confiant à Ross, l'un de ses Irréguliers de Baker Street, la charge de monter la garde, il l'envoyait en fait à la mort. Avec ce crime horrible, c'est ce que Londres a de plus sordide qui se révèle aux deux enquêteurs. La partie reprend. Et cette fois, Holmes et Watson n'en sortiront peut-être pas indemnes.

Anthony Horowitz reprend avec justesse l'univers de Sir Arthur Conan Doyle, tout en y ajoutant sa touche personnelle (qui, je dois l'avouer, est horriblement ignoble). J'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce livre qui prolonge les aventures d'un de mes héros préférés et c'est avec bonheur que j'ai découvert qu'Horowitz avait publié un roman entièrement consacré au Dr James Moriarty, le Némésis de Sherlock Holmes ( je ferai sans doute une chronique dessus).
Bien que les deux enquêtes du roman se superposent d'une façon qui peut être déstabilisante pour certains, l'auteur nous tient en haleine jusqu'au bout (mais qu'est-ce donc que la Maison de Soie ???) et c'est une joie de retrouver Sherlock Holmes, John Watson et tous les autres. Je le répète toutefois, c'est une histoire assez glauque. Évitez donc de l'offrir à votre sœur de 12 ans.


OrangeSanguine.






Orgueil et Préjugés, Jane Austen

Nous sommes au XIX°siècle, en Angleterre, dans un village de campagne où vit paisiblement la famille Bennett. Mr Bennett est un homme qui vit aisément dans une grande maison près du village de Meriton mais ses soucis financiers ne lui permettent pas d'assurer une dote convenable à ses cinq filles. En effet, alors que Mr et Mrs Bennett désiraient un héritier mâle afin de devenir l’héritier de la famille, cinq filles virent le jour : Jane, Elisabeth, Mary, Katherin et Lydia.
 Un jour, s'installe dans les environs un jeune homme riche et son ami plus riche encore. De quoi faire plaisir à toute les jeunes filles des environs à la recherche d'un mari. Mr Bingley, jeune homme un peu étourdi mais d'une grande gentillesse tombe très vite amoureux de l'ainée des filles Bennet, Jane, tandis qu'Elisabeth est vite rebutée par l'orgueil et la hauteur de son ami, Mr Darcy, gentleman parmi les plus riches du pays.

Jane Austen, peint avec habileté et légèreté les mœurs des population de bonne famille. Elisabeth, son héroïne, vive et malicieuse, dénonce avec subtilité les travers d'un société faits de dictats et de convenances dans lesquels l'apparence et les bonnes manières sont primordiales. A cette époque, la chasse au mari pour les jeunes filles entre 15 et 30 ans est délectable pour tous le voisinage mais donne parfois lieu à de belles surprises...

Je conseille ce roman à tous ceux qui aiment certes, les histoire d'amour, mais il s'agit également d'un roman de mœurs qui apprend beaucoup sur la société de  l'époque de Jane Austen. Il s'agit d'un roman facile à lire, très dynamique.
Ce roman fait l'objet de plusieurs adaptations à l'écran. Il existe un film avec Keira Knightley et une mini série, proposée par la BBC, qui est, selon moi, la meilleure adaptation à ce jour.


Excalybur.














Jane Eyre, Charlotte Brontë

Nous sommes au XIX°siècle, en angleterre. Jane Eyre est une petite orpheline, élevée par sa tante qui la déteste et persécutée par ses cousins qui suivent l'exemple de leur mère. Mais, l'année de ses 10 ans, Jane est placée dans la très sticte mais juste école de Lowood. Là, Jane apprend tout ce qu'elle a besoin de savoir en terme de langues, de sciences, de mathématiques et de littérature mais son esprit vif est sans cesse oprimé et se faire des amies n'est pas son fort.
  Quand jane atteind ses 19 ans, elle peut enfn quitter l'atsmopshère étouffante de Lowood et trouve une situation au château de Thornfiel. Elle y devient l'institutrice de la petie Adèle, fraichement arrivée de France et pupille du maitre des lieux, Mr Rochester. Jane ne sais pas encore qui est cet homme, si ce n'est qu'il est riche et qu'il voyage beaucoup. Elle vit les premier mois de sa nouvelle vie avec beaucoup de bonheur, entretenant de très bon liens avec le  reste du personnel et donnant ses cours à Adèle.
  Mais arrive le jour où elle rencontre Mr Rochester, qui se trouve être un homme dur mais très cultivé qui s'interesse très rapidement à la jeune femme. Jane trouve enfin une personne à qui parler, qui s'interresse à ses opinions et qui lui ouvre les yeux sur le monde. Ayant enfin un foyer qui lui est cher et des amis, Jane Eyre aurait put être parfaitement heureuse, mais c'était sans compter ces évènements étranges qui se déroulent au château la nuit, et ce rire glacial qui retentit dans le couloir. Jane s'apperçoit que le château renferme de lourds secrets et que Mr Rochester n'est peut être pas aussi franc avec elle qu'il n'y parait...

Ce roman mêle avec beaucoup d'adresse l'amour, la peur et l'aventure dans un récit dynamique et haletant. A lire pour tout les amateurs de Jane Austen ou de la soeur même  de l'auteur, Emilie Brontë, auteure du chef d'oeuvre britannique Les Hauts de Hurlevent.
Je conseille ce roman également à ceux qui aiment les romans historiques, les romances et même dans un certain sens, les histoires de fantômes. Ce roman est peut être un peu difficile à lire et je le conseille à des lecteurs aimant lire et  à partir de la fin du collège.
Il s'agit d'un classique de la littérature anglaise que certains pourront même lire en VO.
Personnellement, il s'agit de l'un de mes romans préférés et possèdent tous les ingrédients nécessaire à une belle histoire. A lire sans modération.


Excalybur.










Le Journal de Bridget Jones, Helen Fieldings

Bridget Jones a 30 ans, elle travaille plus ou moins comme journaliste, fume  trop, boit trop, mange trop, et psychote trop sur ses défauts. Alors que la plupart de ses amis sont en couple, elle enchaine les liaisons douteuse avec son patron qui se sert d'elle. Elle entame donc un journal, retraçant sa vie qu'elle juge pitoyable. Chaque jour commence par le compte de cigarette qu'elle a fumé, de verres d'alcool qu'elle a bu, du poids qu'elle a gagné ou perdu. Entre sa mère, égoïste, son boulot et sa constante recherche du prince charmant, Bridget ne sait plus tout à fait où elle en est. Elle rencontre un jour Marc Darcy, un brillant avocat qui, en fonction des jours l'insupporte ou la fait rêver. Bridget finira-t-elle par trouver l'amour ?

Ce livre est un concentré d'humour sur la vie d'une jeune femme indépendante mais maladroite, influençable et parfois un peu vulgaire. A lire sur la plage, le dimanche ou tout simplement pour se changer les idées. Le style de l'auteur, malgré une apparente simplicité, est assez recherché et n'est jamais choquant.

Un film a été réalisé à partir du roman, mais il ne faut pas se leurrer, ce n'est pas la réplique exacte du livre...


Excalybur.










Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur, Harper Lee

Dans les années 1930, pendant la Grande Dépression, Atticus Finch, avocat droit et honnête, élève seul ses deux enfants, Scout et Jem, dans la ville fictive de Maycomb en Alabama, au cœur de l'Amérique sudiste raciste emplie de préjugés. Jem et Scout se lient d'amitié avec Dill, un garçon qui séjourne chez sa tante pendant l'été. Les trois enfants sont terrifiés et fascinés par leur voisin Boo Radley qui vit reclus chez lui. Leur père est commis d'office pur défendre un Noir accusé d'avoir violé une Blanche. Scout rentre à l'école et apprend à lire. Jem et Scout découvrent des petits trésors dans l'arbre situé devant la maison des Radley. Le frère et la sœur apprennent à tirer...

Tout le roman est raconté du point de vue de Scout, petite fille attendrissante qui nous raconte sa vie avec poésie et une naïveté pas si naïve qui caractérise tous les enfants. Il s'agit de mon livre préféré et je ne peux que regretter qu'Harper Lee n'est écrit d'autres romans. Une fois la dernière page tournée, je n'avais qu'une seule envie : recommencer à lire, encore et encore, ne pas quitter tous ces personnages, ne pas quitter la plume de Harper Lee...

Ce roman a reçu le Prix Pulitzer en 1961 et a vu son titre traduit plusieurs fois, d'une façon qui me laisse toujours songeuse (Quand meurt le rossignol, en 1961, Alouette je te plumerai, en 1989 et Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur, en 2005). Rappelons que le titre original est To kill a mockingbird


OrangeSanguine.
















Méto, Yves Grevet

Allons, allons ! Cessons cette discrimination outrageuse !
Les auteurs français méritant ont eux aussi leur place sur notre site !
D’autant que celui dont je vais te parler à présent et l’un de mes préférés, et que, je n’en doute pas, toi aussi tu vas l’apprécier.
   Yves Grevet est probablement un aussi bon professeur de latin (ce n’est qu’une supposition, cependant) qu’il est doué pour noircir des pages d’histoires palpitantes (ça, en revanche, c’est une certitude : voir Nox)

Méto est un jeune garçon qui ne sait rien ni de sa famille, ni de son âge, ni de sa vie avant son arrivée à la Maison. Il y vit depuis longtemps, uniquement entouré de garçons et de douze Caesar numérotés qui dictent les ordres et font appliquer les sanctions. Il ignore tout du dehors, de cette ‘‘île’’ cernée d’eau où ils se situeraient. Les autorités de la Maison assurent constamment aux enfants qu’ils sont en sécurité. Et pourtant, le danger est omniprésent, l’heure du redouté ‘‘craquage’’ se rapproche de jour en jour. Méto et quelques de ses fidèles camarades de dortoir devront affronter un ennemi qu’ils ne pouvaient pas prévoir, et mener une révolte, au péril de leurs vies.

J’admire le protagoniste, ce fameux Méto, un jeune homme à la langue bien pendue, doté d’une loyauté peu commune et surtout, d’une logique infaillible. Ce roman relate avec fidélité les sentiments d’un garçon d’une quinzaine d’années confronté à un adversaire trop puissant pour être terrassé.
   Nombreuses sont, au fil du récit, les énigmes cachées. Ne compte pas trouver de petit logo avec l’inscription « Attention, énigme de niveau 3, pour les débutants et les amateurs », non, tu devras les dénicher par toi-même ; l’auteur nous laisse (volontairement ?) la possibilité de les résoudre en quelques pages durant lesquels les indices s’accumulent. On va dire que tes chances de trouver sans tricher sont infimes, mais ça ne coûte rien d’essayer… Quand tu auras lu la solution, tu la trouveras évidente !

Bon… Finie la rigolade ! Si tu lis ce livre, tu y décèleras les petits détails qui se rapportent au monde romain, dont s’inspire énormément l’auteur dans ses écrits. Tu comprendras ce que signifie le terme ‘‘savoir manier la plume’’, tu de quoi réfléchir, car ce roman combine les leçons d’humilité, de confiance et de morale (Rester dans l’ignorance, c’est se mettre en danger et se soumettre à la domination des érudits), et enfin tu apprendras un jeu d’exception où les règles se limitent à ‘‘Pas de morts, s’il vous plaît, ça bousille la moquette du gymnase !’’.
Et c'est pour ça qu'on aime !


SeaweedBrain.







L'Orange Mécanique, Anthony Burgess

Dans le futur, une énorme banlieue concentrationnaire à recouvert la surface habitable de la planète. Une immense zone urbaine d'ennui, de désolation et de peur. Sur ce monde déshumanisé et ses habitants asservis, Alex, le voyou au charme pervers féru de musique classique et de langues anciennes, entend régner par la violence et la terreur. A la tête de sa horde adolescente, il matraque, viole, brûle, torture, et s'acharne à détruire une société programmée pour le bonheur et le progrès. Archange du Mal à l'état pur, il hantera à jamais votre esprit.

Ce roman peut s'avérer difficile à lire, à cause du langage utilisé par Alex, un mélange de russe et de manouche appelé Nadsat (mais ne vous inquiétez pas, un lexique est dispensé à la fin du roman).
On ne peut qu'admirer le travail de Burgess, pour qui ce livre fait office de Catharsis, sa femme s'étant fait violer dans des circonstances similaires. Ce livre est l'un de mes préférés, et même si Alex n'a aucune pitié et commet des actes atroces (il n'a que 14 ans), on ne peut le détester car ce que lui fait subir la société est encore plus atroce. Et puis, le Méchant est-il toujours méchant ? Est-ce un état durable ou éphémère ? Alex est ignoble, angélique, attendrissant, maléfique, pathétique et humain avant tout.

Une adaptation cinématographique de L'Orange Mécanique a été réalisée en 1971 par le grand Stanley Kubrik, avec Malcolm McDowell dans le rôle d'Alex, rôle qui lui colle à la peau aujourd'hui encore, lui valant les huées du public de l'époque, Alex représentant le Mal dans son état le plus pur.
Pour ma part, j'hésite encore à voir le film, les scènes de viol étant particulièrement explicites.

L'Orange Mécanique reste un inoubliable thriller métaphysique, alliant horreur et virtuosité et vous ne pourrez oublier les "Alors ça sera quoi, hein ?", qui annoncent le début de chaque partie. Toutefois, ce livre est réservé aux lecteurs les plus avertis (je dirai aux alentours de 14 ou 15 ans) et déconseillé aux âmes sensibles.


OrangeSanguine.















Le Seigneur des Anneaux et Le Hobbit, J.R.R. Tolkien

On ne présente plus le Seigneur des Anneaux, notamment grâce à la magnifique adaptation au cinéma de Peter Jackson. Cependant, avant d'être un film à succès, Le Seigneur des Anneaux fut une trilogie, précédée du Hobbit  écris par un professeur d'université anglais : J.R.R Tolkien.

Comment résumer trois tomes épiques en quelques mots ? Essayons de faire simple : Frodon Sacquet ( neveu de Bilbon Sacquet, héros du Hobbit) hérite de l'anneau magique de son oncle qui peut le rendre invisible. Cependant, cet anneau a été créé par Sauron, le Seigneur de Ténèbres à qui il a été volé, entrainant sa chute et la fin d'une guerre très meurtrière. Cependant, Sauron reprend des forces et veut à tout prix récupérer son bien. Frodon se lance alors dans une quête impossible pour détruire l'Anneau et sauver la Terre du Milieu. L'accompagne dans son voyage les plus grand guerriers que la terre n'eut jamais connu : Legolas l’elfe, Gimli le nain, Boromir l'homme du Gondor et surtout Aragorn dit Grands Pas, chef des  Rôdeurs. Se joignent à eux, trois autres hobbits Pipin, Merry et Sam qui malgré leur petite taille et leur apparence inoffensive, vont changer la face du monde.

Cette saga d'héroïc fantasy, marque au début du XX°siècle le début d'un nouveau genre : l'héroïc fantasy, le médiéval fantastique et reste depuis lors, une référence en la matière. Elle présente une double lecture intéressante et des allusion subtiles au drames qui ont secoué l'Europe du XX°siècle.

Professeur Tolkien a non seulement créé toute une épopée mais également un monde complet avec une véritable histoire, une mythologie, différentes cultures relative à chaque peuple et des langues pour chacun d'eux. Ceci donne une impression de profondeur à son œuvre et créé la fascination chez les fans. Tolkien a véritablement créé un nouveau monde, avec ses règles et sa géographie. Il avait commencé à écrire ce qu'il considérait comme le paroxysme de sa création : Le Silmarillon, qui raconte toute l'histoire de la Terre du Milieu depuis sa création par les dieux jusqu'à la fin du Seigneur des Anneaux. Il raconte ainsi des millions d'années d'histoire que les lecteurs les plus avisés pourront lire presque comme on lit un manuel d'histoire. Ce livre sera publié inachevé et post mortem par son fils, Christopher Tolkien.

A lire, pour ceux qui ont adoré Harry Potter, Les Chevaliers d’Émeraude, Les romans de Pierre Bottero, le Trône de Fer (ou la série Game of Thrones) et j'en passe.

Je conseille de lire le Seigneur des anneaux à partir de 15 ans environ ou plus tôt si vous êtes très bon lecteur car l'histoire est très dense et parfois un peu compliquée, il faut donc avoir l'habitude de lire. On peut aussi essayer de commencer par les films de Peter Jackson qui donne un bon et fidèle aperçu des livres. Pour les plus jeunes, je conseille le Hobbit qui s'inscrit comme un prologue au Seigneur des Anneaux et qui raconte une histoire moins noire, plus joyeuse et  dédiée à de jeunes lecteurs ( Tolkien l'avait écrit à l'origine pour ses fils).
Enfin, pour ceux qui sont déjà fans de la trilogie et qui veulent en savoir plus sur ce monde, je conseille donc le Silmarillon, à compléter éventuellement avec Les Contes et Légendes Inachevées, les deux tomes des Contes Perdus, Les enfants de Hurin et La fondation de la Terre du Milieu ( j'ai classé ces livres dans un ordre décroissant d'accessibilité et il est conseillé de commencer par Le Silmarillon).

Je vais m'arrêter là, je pourrais continuer des heures à parler de Tolkien et de ses livres qui sont pour moi des modèles.


Excalybur.







Rush, Phillip Gwynne

C'est l’une de mes dernières découvertes et c’est sans doute l’une des meilleures. Un vrai régal !
Phillip Gwynne, qui en est l’écrivain, brise les règles du roman pour ados après se l’avoir totalement approprié. Il se met ses propres contraintes, c’est-à-dire des éléments qui reviennent fréquemment au cours des trois premiers tomes parus en France.
Les amateurs de CHERUB vont apprécier, car le personnage principal se rapproche beaucoup de James Adams, quoiqu’il soit un peu moins du genre fauteur de trouble (en fait, il ne met volontairement le feu à une piscine qu’une seule fois).

Dominic Silvagni est jeune, riche, et promis à une grande carrière sportive. Il doit bientôt concourir pour le titre d’Australie junior en demi-fond ; mais le jour de ses 15 ans, son père et son grand-père lui livrent un terrible secret sur leur famille : les Silvagni ont une dette envers la Mafia et chaque héritier mâle doit remplir 6 contrats impossibles pour la rembourser.
Mais ni la Police ni quiconque ne doit savoir, pas même sa meilleure amie Imogen, que les activités de Dom semblent effrayer, sinon la Dette viendra prélever un livre de sa chaire… Et Dom tient à ses jambes.

C'est un roman assez sombre, où tout n'est que mensonge. Ce que j'ai trouvé vraiment intéressant, c'est que Dom a énormément d'objectifs qui s'entremêlent : échapper à la police, remplir son contrat dans les temps, se réconcilier et conquérir Imogen, cacher la vérité à sa famille, gagner la compétition pour laquelle il s'entraîne depuis si longtemps, ne pas se faire tuer, seconder Hound de Villiers dans ses recherches, etc..


SeaweedBrain.





 
L'Héritage, Christopher Paolini

Voilà bien longtemps que le mal règne dans l'Empire de l'Alagaësia... Et puis, un jour, le jeune Eragon découvre au coeur de la forêt une magnifique pierre bleue, étrangement lisse. Fasciné et effrayé, il l'emporte à Carvahall, le village où il vit avec son onlce et son cousin. Il n'imagine pas alors qu'il s'agit d'un oeuf, et qu'un dragon, porteur d'un héritage ancestral, aussi vieux que l'Empire lui-même, va en éclore...
Très vite, la vie d'Eragon est bouleversée. Contraint de quitter les siens, il s'engage dans une quête qui le mènera aux confins de l'Alagaësia. Armé de son épée et guidé par les conseils de Brom, le vieux conteur, Eragon va devoir affronter, avec son jeune dragon, les terribles ennemis envoyés par le roi dont la malveillance démoniaque ne aucun limite. Eragon n'a que 15 ans, mais le destin de l'Empire est désormais entre ses mains!

Si vous associez ces livres au film Eragon, réalisé en 2006 par Stefen Fangmeier, je vous arrête tout de suite. Ce film est une honte, et d'ailleurs, il n'a jamais existé. L'adaptation ne tient aucunement compte de la trame scénaristique créée par Paolini, alors qu'il avait tout juste 15 ans, et pourrait aussi bien être l’œuvre d'un fan (et encore, on a déjà vu des fanmade mieux faites). Si je faisais la liste de tous les éléments que le film ne respecte pas, elle serait aussi longue que Hulk est vert. Mais comme je suis pleine de haine et de rancœur envers ce film, pour avoir sali le nom de la saga, je vais le faire quand même, sans trop vous spoiler (cela dit, si vous ne souhaitez prendre aucun risque, passez directement au dernier paragraphe).
Alors bien sûr, il y a adaptation et adaptation. Si le film avait été bon et cohérent malgré les (très, très nombreux) éléments retirés du scénario, je n'aurai rien dit. Sauf qu'il ne l'est pas. N'ayant pas vu le film depuis au moins 7 ans et ne tenant pas à le revoir, il est possible que j'oublie certaines choses, mais tant pis. Tout d'abord, on ne parle quasiment pas du cousin d'Eragon, Roran, qui joue pourtant un rôle capital dans l'histoire, et qui, allez savoir pourquoi, s'en va dans la campagne on ne sait trop où. Ensuite, il y a le boucher Sloan qui annonce à Eragon que la "pierre" qu'il a découverte appartient au roi Galbatorix. Comment le sait-il ? En tout cas, nous, nous ne le saurons jamais, car il est assassiné peu de temps après par un Raz'ac, son rôle dans l'histoire étant pourtant loin d'être terminée. Puisque nous parlons des Raz'acs, ce sont des êtres vaguement humanoïdes, mangeurs de chaire humaines. Pas des momies en bandelettes. Passons sur la fuite d'Eragon, Saphira et Brom et le fait que celui-ci se révèle être un dragonnier beaucoup trop tôt. Nous arrivons donc à Teirm où ils rencontrent Angela, qui ne parle pas et ne sert presque à rien ici, et où ils ne rencontrent pas Solembaum (qui lui aussi a un rôle important!). Puis Eragon décide d'aller sauver Arya, qui vient de passer plusieurs mois affamée et torturée par un Ombre, mais comme c'est une princesse elfe (ça non plus, on est pas sensé le savoir!), est en super forme! Pour le reste, mes souvenirs sont assez confus, mais voici quelques dessins piochés sur le compte Deviantart de TheGreatestFrog qui illustreront mes propos et prouveront que je ne suis pas la seule à déplorer cette adaptation. Ah si, une dernière chose. A la fin du film, on voit Galbatorix déchirer la toile qui masque Shruiken, son dragon, dans un excès de rage. NON! A ce moment de l'histoire, Eragon ne représente pas une menace pour le tyran! C'est à peine l'équivalent d'une fourmi escaladant sa botte!

 































 




































































Maintenant que j'ai craché toute la bile accumulée depuis ces 7 années, passons aux livres.

Vous l'aurez sans doute compris, pour moi, L'Héritage est l'équivalent du Seigneur des Anneaux pour Excalybur (on ne touche pas à L'Héritage!). Cette saga est extrêmement bien écrite et, bien que très dense, j'ai toujours plaisirs à la relire. Même les personnages les plus secondaires prennent une importance considérable et c'est tout un univers qu'a créé Paolini en s'inspirant, bien sûr, des écrits de Tolkien. Je lis très peu de Fantasy et, en vérité, je n'ai lu que cette saga et celle du Trône de Fer (oui, je n'ai jamais lu Tolkien, mais par pitié ne me lynchez pas!) mais ces romans m'ont énormément plu, à tel point que j'ai ressenti un immense vide, une fois L'Héritage terminé. Pendant 5 ans de ma vie, ces héros m'ont accompagnée et je souhaite de tout cœur retrouver l'Alagaësia pour de nouvelles aventures, et si cela vous tente, les partager avec vous. Alors oui, je le dis, Paolini est mon Tolkien à moi.
  
Désolée pour cette critique un peu (beaucoup) longue, mais j'en veux beaucoup à Fangmeier.


OrangeSanguine.

Aucun commentaire: